Pierre-André A.

Un suc délicieux

Surprise! Un petit message de ton homme.
Quelques mots, un écran qu'on zappe,
Pour faire un peu diversion si tu t'ennuies,
Pour te chauffer un peu, une nouveauté…

Proposition salace : je veux que tu mouilles.
Ne serait -ce qu'un peu.
Ou mieux : inonde bientôt ta chatte,
tes poils, trempe tes cuisses…

Et reviens ce soir, assurée.
Viens m'offrir ton suc, ta cyprine,
Du jour fermentée déjà et mêlée de sueur.
Viens t'offrir, campée là.

Au bord du lit, la croupe offerte.
Tes cheveux, ton visage dans les draps,
Passive pourtant toute puissante.
Viens t'offrir, cambrée au bord du lit.

Que je m'agenouille à mon tour,
Faire mes dévotions,
Enivré par tes arômes,
La queue déjà raide, tendue.

Et laper de ta chatte,
Boire de tes poils,
Bien lécher de ta raie,
Et jusque sur ton anus.

Comme l'autre nuit,
Où ivre, je t'ai léché la raie et le con,
Et où, au lieu de trouver immondices,
Par le bonheur qui te créa,

J'y ai trouvé délices.
Tes sucs par miracle étaient doux,
Enivrants, subtils, profonds :
Un élixir d'amour sous ma langue.

Tu es faites ainsi.
Qui d'autre que moi peut le jurer?
Pour ça, ton homme, ton mec,
S'essaie et tente sa chance.

Donc, excite-toi et bande bien ma chérie.
Mouille. Que tes tétons se dressent,
et ta chatte se trempe.
Dégouline, ne serait -ce qu'un peu…

Que je puisse récolter mon salaire.
Quelques mots pour laper,
De ton sexe et ton cul,
Je les donne bien volontiers :

Si j'arrive, poète improbable,
A faire gicler ne serait -ce qu'une goutte,
Minuscule, de ton con une perle,
Alors, je serai récompensé.

Mais pour finir ne crois pas,
Ma magnifique épouse sodomite,
Que ces quelques mots, un peu maladroits et pompeux,
Feront de moi ton caniche soumis,

Je reviendrai encor bite au claire,
Ombrageux barbare, pilleur de harem,
T'aimer comme il se doit, avec vigueur,
Avec ferveur, honorer cette magnifique Sultane. Toi.


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#Le Manifeste des fluides #poème