Pierre-André A.

Parfaite position

Cherchons, ma chérie, mon bel amour,
Cette position parfaite,
Où, à genoux devant toi,
Je pourrais te dévorer totalement.

Les jambes grandes ouvertes,
Légèrement arquées, peut être,
Je veux te tutoyer du mont de vénus,
Jusqu'à la raie des fesses.

Je veux d'abord, à la manière d'un chaton,
Et du bout de la langue,
Lisser les poils de ton con,
Pour découvrir lentement tes chairs roses.

Je veux, mon nez plaqué sur ta motte,
Sentir tes arômes un peu musqués,
Et goûter la sueur de tes cuisses,
Prélude au festin qui s'annonce.

Je veux apprivoiser sous ma langue,
Et ton mont et tes lèvres,
Emboucher ton pubis,
Et te souffler l'excitation qui me gagne.

Je veux encore sous ma langue,
Sentir ton vagin s'ouvrir un peu,
Et l'inondant de salive,
Sentir comme il consent déjà.

Et mes paumes sur tes cuisses,
Les deux pouces sur tes lèvres,
Écarter doucement ta fente,
Pour goûter plus avant de tes chairs.

Je veux lécher enfin avec passion,
Plus profond et plus fort,
Tout le long de ta chatte,
Et mélanger enfin ma langue à ta mouille.

Je veux sentir comment sous mes lèvres,
Ton corps te trahit, se livre plus avant,
Te chavire enfin vers le vice,
Et te rends complice de mes caresses.

Remontant ta fente,
Je m'attarde maintenant,
Sur ce minuscule géant,
Qui fait trembler le monde.

Si sensible qu'il faut l'apprivoiser,
Qu'il faut charmer de mille attentions,
Mais jamais le brusquer,
Il se révèle alors, rendant tout possible.

Son petit front brillant et lisse,
Qui réclame ma bouche,
Autant qu'il la craint,
Te fait maintenant soupirer.

Puis, aspiré par ta chatte,
Ton vagin ouvert, vibrant enfin,
Avale doucement mon doigt,
Phalange par phalange.

Et sûr de cet appui,
Bien ancrée dans ma main,
Il trouve facilement la zone délectable,
Source de ton ivresse.

Doigtée, léchée,
Tu commence à t'abandonner,
Et tu rentres dans ton corps,
Ouverte à tes plaisirs.

Femme belle,
Femme faible,
Et puissante,
Ton plaisir leur fait peur.

Car il emporte tout,
El les corps, et les sens,
Et la décence et les freins,
Sents venir ta jouissance qui s'installe.

Profitant de ton abandon,
Je pousse les limites plus avant,
Ouvre-toi encore et perds la tête,
Violons joyeusement tes réserves.

Ma langue tutoie maintenant ton périnée,
Et se promène salace sur ce délicieux promontoire,
Déjà trempé de nos fluides,
Tu sais où je m'avance et tu te tends un peu.

Trempé de tes sucs,
Un doigt se libère,
Et viens, comme par mégarde,
Frôler ton anus doré.

La caresse est si douce,
Autant qu'elle est honteuse,
Tu te relâches pourtant,
Je t'ai mené trop loin.

Le jeu mutin obtient vite récompense,
Ton orifice s'ouvre et semble m'aspirer,
A petits coups de reins,
Tu t'enfonces lentement.

Ton anus m'enserre maintenant,
Jusqu'à la dernière phalange,
Et j'explore ton rectum délicieux,
Tu râles déjà et m'encourage.

Le visage plongé dans ta touffe,
Tu m'enserres la tête,
Et ma langue, et mes lèvres,
Te fouillent et te boivent.

Et c'est ton corps entier,
Qui maintenant me réclame,
Tu perds contenance,
Je deviens fou aussi.

Je te pénètre maintenant plus sauvage encore,
Mes doigts se font multiples,
Et pilonnent tes orifices,
Ton cul, ta chatte,
Peut-être je te fais mal.

Tu te tords et tu gémis,
Tu t'accroches, me repousses et me retiens,
Ma langue continue de plus belle sur ton clitoris,
Et tu exploses.

Tu râles encore,
Puis ton corps se tord,
M'expulse,
Et puis s'effondre.

Vaincue, tu as joui,
Ton corps tremble un peu,
Et sous tes paupières closes,
Tu es déjà ailleurs.

Et moi,
La queue tendue,
Le visage trempé,
Je renifle mes doigts.

Et j'emporte dans mon sommeil,
Sur béquille,
Les sons de tes soupirs,
Et le goût délicieux de ton abandon.

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