Pierre-André A.

Hypnose

Il est un jeu, entre nous,
Que tu adoreras j'en suis sûr.
Si profond, si intime,
Qui nous unira plus encore.

Laisse-toi guider,
Laisse-toi induire et suggérer,
Laisse que t'enveloppe,
Une douce trance.

Je ne ferai rien que tu ne désire,
Et je répondrai à tes attentes,
Nous en avons accordé l'intention,
Et tu t'abandonnes déjà.

Ma voix douce et aimante,
Te guide et te relaxe,
Si profonde est ta respiration,
Et tu t'enfonces lentement.

Tu ne dors pas,
Tu es pourtant ailleurs,
Tu es là,
Une partie de toi bien attentive.

Marche après marche,
Tu suis ma voix,
Et descends ce long escalier,
Tu plonges au plus profond.

Je t'emmène dans un endroit,
Pacifique et gai,
Si nouveau,
Pourtant confortable et familier.

Ton esprit serein est maintenant à l'écoute,
Sans barrières ni faux convenus,
Il me faut être fin ma somnambule,
Et sussurer à ton âme.

Ne pas te trahir,
Cependant t'étonner,
Pour te conquérir,
Et puis te sublimer.

Maintenant il me faut choisir,
Ce qui le mieux nous convient.
Les suggestions que j'implante,
Vont te façonner pour un temps.

Vais-je te transformer en une poupée,
Ravie de n'être utilisée,
Que pour mes bas instincts,
Et réveillée comblée?

Vas-tu plutôt défier les mœurs,
Et exhiber ta peau,
Tes plus beaux atours,
Délectée des rumeurs causées?

Vais-je te faire mouiller,
À un son, un mot,
Et que tu veuilles baiser,
À tout prix ce qui vient.

Ou vais-je convertir, par exemple,
Ton lobe d’oreille,
En une source infini
De plaisirs sensuels?

Je serai sage,
Quoique,
Et me limiterai,
À ce seul petit pas.

Le seul son de ma voix,
Ma douce amante,
Te rendra chatte et panthère,
Osée et dévoreuse.

Tu oublieras à ce signal,
Tes prévenances,
Et montreras ton corps,
Ses courbes et ses creux.

Sois alors sûre de toi,
Tu es magnifique,
Et charmeuse,
Tu sais comment tes gestes émeuvent.

Tu es amoureuse,
Et veut mon attention,
Ton corps me réclame,
Et me veut tout en toi.

Tu veux de tes lèvres,
Serrer mon sexe dur,
Y jouer de ta langue,
Et déformer ta joue.

Tu veux frotter ta peau,
Sur chaque centimètre,
Et cuisses grande ouverte,
Exhiber comme tu mouilles.

Frotter ton sexe contre ma bouche,
En touchant tes deux seins,
Et guidant bien mes mains,
Pour apprêter ton cul.

Tu veux me chevaucher,
Te laisser prendre aussi,
Remplir tes orifices,
Comme pour m'absorber.

Et te couchant sur le ventre,
Et les reins bien cambrés,
Tu me montreras là,
Oú tu veux que je jouisse.

Et de chaque effort,
Comme pour aller plus loin,
Je bercerai ton âme,
Ma bouche à ton oreille.

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