Pierre-André A.

Carapaces (c'est quoi c'te m...?!)

Bon ben voilà, il a bien fallu que je relise ce poème écrit en introduction du "Manifeste des fluides". L'idée, lorsque je faisait une première édition du 'Manifeste', était que je voulais faire un espèce de préface, une introduction, sur 'qui' avait écrit ce truc, ces poèmes quoi. Donc voilà.

C'est donc un texte biographique, on va dire ça comme ça. L'idée est que le narrateur (oui, bon ben ok, c'est moi) se regarde dans un miroir, le matin - l'heure à laquelle il écrit - et réfléchit à pourquoi il écrit. Chaque strophe alterne ce qui est reflété dans le miroir et une réflexion du pourquoi il écrit. Il y a donc un aspect physique et psychologique (car l'apparence extériorise un état interne) et un aspect mental. Ce sont des vers libres comme souvent, pas de rimes et pas de rythmes (pieds) définis.

Le titre correspond à une claire volonté, enfant, de se blinder, se construire une carapace, afin - probablement - de ne pas souffrir. Ce doit être assez fréquent et spécialement chez les garçons où un certain stoïcisme face aux agressions est requis.

Ces carapaces - qui sont plurielles car la vie est longue et pleine de surprises - définissent en grande partie le parcours du petit enfant au vieillard. Cette protection à l'adversité le rendra aussi moins perméable aux émotions, aux sentiments, aux subtils petits riens qui font qu'une journée puisse valoir le coup d'être vécue. Et bien sûr on ne parle pas des décisions qui engagent la vie qui seront alors mûrement réfléchies a l'aune de l'épaisseur de la couche de chitine...

Bon, pas grand chose de plus à dire que cette clef de lecture qu'est l'alternance miroir - introspection.

Pas ma meilleure bouse...


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